En principe, l’étudiant n’a aucune connaissance de la langue étrangère. On peut toutefois distinguer deux types de débutants:
- Le « débutant complet », qui part de zéro, sans aucune base ou relation avec la langue cible.
- Le « faux débutant », qui a été en contact avec la langue de manière passive ou qui a suivi quelques cours, dans un passé lointain ou de manière anecdotique.
L’étudiant comprend des phrases simples, des directives et des descriptions de la vie courante, mais n’emploie que des mots ou des expressions isolées, dans des phrases incomplètes, sans véritable contenu grammatical.
L’étudiant maîtrise certaines phrases types et sait les écrire, mais comprend à peine la langue de tous les jours. Il répond par un langage scolaire avec des tournures simples.
L’étudiant comprend la langue avec une certaine difficulté, sauf dans quelques situations précises. Il peut lire des textes simples. Bien qu’il fasse fréquemment des fautes, il est capable de s’exprimer en plusieurs phrases dans un nombre limité de domaines.
L’étudiant recommence souvent ses phrases pour se faire comprendre et ne maîtrise pas encore les tournures spéciales. Grammaire, accentuation et vocabulaire sont parfois lacunaires. Bonne compréhension générale.
L’étudiant comprend la langue de tous les jours. Malgré certaines fautes de grammaire et d’expression, il est capable d’exprimer ses idées générales avec nuances. Les connaissances linguistiques sont suffisantes, opérationnelles, pour s'impliquer dans le monde professionnel.
L’étudiant maîtrise la structure de la langue étrangère, à l’oral comme à l’écrit. Il est capable de s’exprimer avec assurance dans différentes situations et de comprendre la langue parlée par les autochtones. On le reconnaît encore par son utilisation prudente de la langue, ses expressions apprises par cœur ou l’absence d’expressions idiomatiques.
L’étudiant comprend presque tout, y compris les expressions idiomatiques. Malgré des erreurs occasionnelles, il est proche de la langue maternelle, même dans des situations complexes.
Acquis sans doute à la suite d’un long séjour en immersion, l’étudiant maîtrise la langue étrangère couramment et avec précision. A un niveau parfois supérieur à celui de certains autochtones, avec peut-être moins d’expressions idiomatiques.